AMÉLIE QUESNEL-VALLÉE, directrice
Amélie Quesnel-Vallée est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les politiques et les inégalités de santé. Elle est professeure agrégée à l’Université McGill, où elle occupe un poste conjoint à travers les facultés des arts et de médecine, respectivement dans les départements de sociologie et d’épidémiologie. Elle est également directrice fondatrice de l’Infrastructure de recherche sur les inégalités sociales de santé (IRIS) et membre fondatrice du Centre de recherche sur la dynamique des populations de McGill.
Ses recherches portent sur la contribution des politiques publiques aux inégalités sociales et de santé. Ses travaux ont notamment été publiés dans un volume qu’elle a co-édité, intitulé Le privé dans la santé : Les discours et les faits (Presses de l’Université de Montréal, 2008), ainsi que dans le Journal de l’Association médicale canadienne, l’International Journal of Epidemiology, le Journal of Epidemiology and Community Health et Social Science & Medicine. Ses recherches ont reçu de nombreux prix d’excellence, dont le prix Dorothy Thomas de la Population Association of America et, en 2005, le prix de l’American Sociological Association pour la meilleure thèse de doctorat. Elle a été élue présidente du Comité de recherche sur la sociologie de la santé de l’Association internationale de sociologie (2014-2018) en reconnaissance de son leadership dans le domaine.
Déterminée à mieux faire comprendre la science au grand public, elle est fréquemment invitée par les médias à commenter les dossiers de politiques de santé et de santé des populations. Elle a agi comme consultante pour Santé Canada et Statistique Canada, et est membre depuis 2014 du Conseil national de la statistique qui avise cette dernière agence.
ISABELLE VEDEL, directrice adjointe
La Dre Isabelle Vedel est médecin en santé publique et professeure adjointe au Département de médecine de famille de l’Université McGill. Elle est également chercheuse à l’Institut Lady Davis de l’Hôpital général juif Sir Mortimer B. Davis. Elle a réalisé un stage postdoctoral en recherche sur les services de santé associés au traitement des maladies chroniques (organisation des services de santé, administration de la santé, technologies de l’information) à l’Université McGill (2012). Elle est titulaire d’une bourse de chercheur des Instituts de recherche en santé du Canada et d’une Chaire Dawson.
La Dre Vedel s’intéresse surtout à l’organisation des services de santé et aux soins de première ligne pour les personnes âgées et les patients atteints de maladies chroniques multiples. Ses travaux ont trait à la recherche sur les services de santé associés à la prise en charge des maladies chroniques, en particulier la maladie d’Alzheimer et les troubles apparentés.
Son programme de recherche actuel comprend des projets axés sur la mise en œuvre, l’évaluation et l’organisation des services de santé à l’intention des patients âgés et des patients atteints de maladies chroniques multiples. Elle mène des études sur la mise en œuvre et les impacts des nouveaux modèles de soins en première ligne tels que les services de soins intégrés ou de soins de transition pour les patients atteints de multiples maladies chroniques et complexes, dont la maladie d’Alzheimer ou des maladies apparentées. Elle entreprend également des recherches sur la mise en œuvre des technologies d’information sur la santé dans le contexte de la prise en charge des maladies chroniques.
Elle possède une expertise de l’évaluation, de la recherche par méthodes mixtes et des revues de la littérature complexes.
HOWARD BERGMAN
Howard Bergman, MD, FCMF, FRCPC, est directeur du Département de médecine de famille de l’Université McGill. Il est professeur titulaire aux départements de médecine de famille, de médecine, et d’oncologie. De 2001 à 2015, il a été le premier titulaire de la Chaire Dr Joseph Kaufmann en gériatrie.
De 2009 à 2011, il a été vice-président aux affaires scientifiques du Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ), l’agence de financement de la recherche en santé au Québec. De 1993 à 2009, il a été directeur de la Division de gériatrie du Département de médecine de l’Université McGill et de l’Hôpital général juif. En 2001-2002, il a été médecin-chef et chef intérimaire du Département de médecine de l’Hôpital général juif. Il est chercheur du groupe de recherche Solidage sur la fragilité et le vieillissement (groupe de recherche McGill–Université de Montréal) et au Centre de recherche Bloomfield sur le vieillissement, à l’Institut Lady Davis de l’Hôpital général juif. Il est professeur associé à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, ainsi que professeur titulaire associé à la Faculté de sciences de la santé de l’Université Ben Gurion, de Beer-Sheva (Israël), où il est membre de l’International Academic Review Committee. En 2017, il a été nommé membre honoraire de l’Association médicale canadienne pour ses contributions à la profession médicale.
Dr Bergman est fellow du Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) et associé du Collège royal des médecins et des chirurgiens du Canada. Il est aussi membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé. Il a été président de la Société canadienne de gériatrie, qui lui a décerné le Prix Dr Ronald Cape pour services distingués. De 2003 à 2009, il a été directeur du Réseau québécois de recherche sur le vieillissement subventionné par le FRSQ et, de 2004 à 2009, président du conseil consultatif de l’Institut du vieillissement des Instituts de recherche en santé du Canada. Il est un ancien président du Consortium des centres canadiens pour la recherche clinique cognitive (C5R). Il est aussi fellow de l’American Geriatrics Society. En 2014, le CMFC lui a décerné un prix pour l’ensemble des réalisations dans la recherche en médecine familiale. En 2015, la Société québécoise de gériatrie lui a décerné son Prix Reconnaissance.
Grâce à la publication de plus de 170 articles dans des revues scientifiques avec révision par les pairs, il est reconnu à l’échelle internationale pour ses travaux de recherche dans le domaine des services et des politiques de santé, du vieillissement, de la fragilité et de la maladie chronique. Son travail, en ce qui concerne la recherche en services de santé et en politiques de santé, a été centré sur l’intégration de services aux personnes âgées, la fragilité et la maladie chronique et le développement et la promotion de la première ligne en général, et de la première ligne médicale, en particulier.
En 2000-2001, Dr Bergman a été membre de la Commission d’étude sur les services de santé et les services sociaux (Commission Clair), qui a soumis son rapport en janvier 2001. Il a joué un rôle clé relativement aux recommandations sur la réforme de la première ligne et il est reconnu comme l’auteur de la recommandation sur la création des GMF.
Nommé en 2007 président du comité d’experts sur la maladie d’Alzheimer par le ministre de la Santé et Services sociaux du Québec, Dr Bergman a soumis en 2009 le Plan Alzheimer Québec, qui couvre tous les aspects, de la prévention à la fin de vie, y compris la recherche. Il travaille maintenant avec le ministère à la mise en œuvre du plan, qui est aussi connu sous le nom de Plan Bergman. Il a récemment travaillé à la création d’une équipe canadienne vouée à l’évaluation des initiatives pour améliorer la prise en charge et le suivi des personnes atteintes de la maladie et de leurs proches. Cette équipe canadienne réunit des chercheurs, décideurs, gestionnaires, cliniciens, proches aidants et associations, ainsi qu’un comité consultatif composé de personnes provenant de cinq pays à revenu élevé et moyennement élevé.
En 2010, Dr Bergman a présidé l’Initiative pour développer une stratégie québécoise concertée sur la médecine personnalisée. Cette initiative réunit des partenaires de la recherche universitaire, du secteur privé, du secteur gouvernemental et du réseau de la santé. Le gouvernement québécois a investi la somme de 10 M$, dans un premier temps, et un montant équivalent devrait provenir de l’industrie.
Dr Bergman est membre du conseil d’administration de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS). Il copréside le comité national de direction et de mise en oeuvre du programme pancanadien de santé publique sur la violence familiale. Jusqu’à récemment, il siégeait au conseil d’administration de l’Institut de recherche en politiques publiques (IRPP). Il a conseillé la sous-ministre adjointe de la Division de la stratégie et des politiques du système de santé du ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario au sujet de la mise sur pied d’un concours de programme de recherche de 65 M$ (Fonds de recherche sur le système de santé) et a été le premier président du Comité scientifique responsable de la révision par les pairs. De plus, il agit comme consultant auprès d’universités, d’établissements, de régies régionales et de ministères de la Santé, au Canada et dans d’autres pays, ainsi qu’auprès du secteur privé.
DANIEL WEINSTOCK
Daniel Weinstock studied Political Science and Political Philosophy at McGill University, where he received a BA and an MA, between 1980 and 1986. He received a DPhil in Political Philosophy from Oxford University, where he studied between 1986 and 1991. From 1988 to 1989, he was a visiting doctoral student at Harvard University. He completed postdoctoral work in the Department of Philosophy at Columbia University, before joining the faculty of the Department of Philosophy of the Université de Montréal in 1993. From 2002 to 2011, he was the Founding Director of the Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal. In 2012, he became a Professor in the Faculty of Law and in the Department of Philosophy of McGill University. In 2013, he was appointed as Director of McGill’s Institute for Health and Social Policy. His term as Director began on August 1, 2013. He has held Visiting Appointments at Université Lyon III, at the Australian National University, at Ritsumeikan University (Kyoto, Japan), and at Universitat Pompeu Fabra, in Barcelona, Spain.
His research interests have spanned widely across a wide range of topics in contemporary moral and political philosophy – from the just management of ethnocultural and religious diversity in modern liberal democracies, to state policy with respect to children, families, and educational institutions. His main research interests at present have to do with the problem of health equity, and with issues of justice and inclusion as they arise in the organization of modern cities. The guiding thread of his research has been to connect philosophical and ethical argument with institutional reasoning. It is marked by the firm conviction that moral and political philosophers have paid insufficient attention to the institutional parameters that both enable and constrain the realization of normative ideals. His attention to institutional specificity has led to his being called upon quite regularly to serve on public policy commissions in areas as diverse as public health (he was the Founding Director of Quebec’s Public Health Ethics Committee), education, end-of-life medical care, and « reasonable accommodation. »
His work and teaching have been recognized by a number of major prizes. In 1997 he was awarded a teaching prize by the Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal for his innovations in developing ethics and public policy courses for the health sciences, and in 1998 he received a teaching prize awarded by the Université de Montréal to its most distinguished teachers at the University-wide level. He has held both a Tier I and a Tier II Canada Research Chair in Ethics and Political Philosophy at the Université de Montréal.
In 1998, he was awarded a fellowship both to the Rockefeller Center for Human Values at Princeton University, and to the Safra Center for Ethics at Harvard University. He spent the 1998-1999 academic year as a Rockefeller Fellow at Princeton. In 2004, he was made a Prize Fellow of the Pierre-Elliott-Trudeau Foundation, and in 2008, he received the Prix André-Laurendeau from the Association canadienne-française pour l’avancement des sciences. He received the prix du dialogue intercultural, Institut intercultural de Montréal in 2011 and in 2017 he was awarded the Charles Taylor Prize for Excellence in Policy Research at the Broadbent Institute’s Progress Summit.